|
Le bois pour construire sa maison
Cet article Wikipedia traite du bois comme matériau de construction.
Il en expose les avantages et les limites. Plus qu'un recueil de définitions,
il se veut recueil de savoirs, parfois presque perdus.
Définitions
La construction fait appel au duramen ; bois parfait ou de cœur
(qui constitue la partie centrale de l’arbre) ; plus durable que
l’aubier.
L’aubier, souvent plus clair et léger que le duramen, est
constitué de cellules vivantes. il est plus facilement et rapidement
attaqué par les insectes, bactéries et champignons.
Le cambium est la fine zone séparant l’aubier de l’écorce,
qui produit le bois, généralement non utilisé.
L’écorce est parfois traditionnellement utilisée ;
Des plaques d'écorce de bouleau déroulées, supportent
par exemple les mottes de terre des toitures végétalisées
des pays nordiques.
Les sens de coupe modifie l'aspect et la qualité technique des
bois sciées. Il est :
longitudinal : parallèle aux veines du bois, donc vertical pour
un arbre sur pied.
radial : du cœur vers l’extérieur.
tangentiel : ± parallèle aux cernes de croissance du bois.
Le bois de bout est coupé perpendiculairement au sens longitudinal,
Le bois couché est coupé parallèlement au sens longitudinal,
« sur quartier » : fendu dans le sens radial avant d'être
coupé dans le sens longitudinal,
« sur dosse » : coupé dans le sens longitudinal.
Matériau solide et léger
L’épicéa par exemple a une densité comprise
entre 430 et 470 kg/m3 lorsqu’il est sec à l’air (taux
d’humidité du bois 15%), soit cinq fois moins que le béton
et dix-sept fois moins que l’acier. Une maison de deux étages
et de 100m2 au sol construite en matériaux durs pèsera donc
200 tonnes, contre 70 tonnes en 'ossature-bois'. La résistance
du bois par rapport à son poids le rend très attractif pour
des réalisations légères. De plus, le bois amortit
les chocs.
Le bois est très résistant à la compression et la
traction, dans son sens longitudinal, et assez résistant à
la flexion transversale (surtout en lamellé-collé). Mais
s’il ne casse pas, il plie si la section de pièces soumises
à la flexion (arbalétriers, poutres)) est insuffisante.
En compression, le problème du flambement, lié à
la souplesse du bois, doit être résolu par un rapport hauteur-largeur
relativement petit. La résistance du bois à la compression
est élevée. Pour une résistance égale, le
bois demande une section plus grande que l’acier ou le béton.
Matériau isolant
La conductivité thermique de l’épicéa, par
exemple, est de ? = 0.11 W/m°C : quinze fois plus faible que celle
du béton et quatre cent fois plus faible que celle de l’acier.
Le bois sont « subjectivement chauds », car l’effusivité
thermique du bois est basse (Ef = 0.56). Un bâtiment à ossature
bois se chauffe facilement. L’air y est sec et sain, grâce
au bois et à l’isolant aisément placé entre
les montants de l’ossature. La température des parois est
proche de celle de l’air ambiant, ce qui augmente le confort thermique.
Les ponts thermiques sont limités. Par contre, le bois accumule
peu la chaleur ; sa capacité thermique est moyenne (S = 1500 kJ/m3).
Il n’a pas de « volant d'inertie thermique », mais peut
être associé à une masse accumulatrice (S > 1900
kJ/m3) au centre du bâtiment, (cheminée de pierre ou poêle
en faïence par exemple).
- En pays froids, le bois est très apprécié pour
les qualités citées ci-dessus.
- En pays chauds, il est moins agréable que la pierre car accumulant
mal la fraîcheur de la nuit.
Le bois est poreux, car constituée d'un réseau de fibres
et vaisseaux, orientés longitudinalement, ce qui explique que -
quelle qu'en soit l'essence, il a une conductivité thermique plus
grande (donc un pouvoir isolant moindre) dans le sens de ses veines que
dans la direction perpendiculaire ; les sols en pavés de bois «
debout » sont plus frais que ceux, du même bois, d’épaisseur
identique, en planches couchées ou en lames de parquet.
Matériau chimiquement résistant
Certaines essences ont une résistance élevée à
la corrosion, supportant bien les agressions chimiques, mieux que le béton
ou l’acier courant. Il est pour cela volontiers utilisé dans
certaines usines où l'atmosphère est agressive. Les bois
comme le teck, l’afzélia doussié, sont utilisés
pour la fabrication de cuves contenant certains produits chimiques. L’épicéa
est régulièrement utilisé pour les silos à
sel le long des autoroutes.
Certaines essences de bois ont des composés chimiques qui interagissent
avec le fer (Western Red Cedar, Merbau, Afzélia, Chêne, Pin
d'Orégon…). Pour éviter des taches et/ou une corrosion
des clous et vis utilisés pour les fixer, ceux-ci doivent être
en acier inoxydable.
Matériau hygroscopique et anisotrope
Le bois subit un retrait au séchage et un gonflement avec la température
et surtout l’humidité relative de l’air ou le contact
avec l'eau. Le retrait et/ou le gonflement est plus grand dans la direction
tangentielle que dans la direction radiale. Il est moindre dans le sens
longitudinal mais non négligeable, en particulier dans les constructions
constituées de poteaux de bois voisinant des murs en maçonnerie
(escalier...). Ces différents retraits en fonction du sens envisagé
peuvent causer des tensions dans le bois. Les bois de section réduite
vont gauchir, tandis que les bois de forte section (poutres, bois ronds)
risquent de se fendre lors d’un séchage trop rapide. Dans
les bois de forte section particulièrement, ceci peut être
accentué par un retrait inégal, suite au séchage
plus rapide des extrémités, ayant pour conséquence
des fentes du bois debout. Le séchage des extrémités
est ralenti en les couvrant d’une cire ou d'un hydrofuge (bouche-pore,
lasure...). Les pièces de forte section doivent être stockées
à l'abri du soleil et des courants d'air pour en ralentir le séchage,
chaque essence ayant par ailleurs un comportement différent.
Ne pas confondre retrait et mouvement :
Le retrait est dû au séchage du bois depuis l’état
fraîchement coupé jusqu’à l’état
sec.
Le mouvement est dû aux variations d’humidité relative
de l’air, et ceci après séchage et mise-en œuvre.
Les essences à mouvement élevé devraient être
utilisées sur quartier, le retrait étant moindre dans ce
sens que sur dosse. Le bois doit être utilisé avec un taux
d’humidité compatible avec son usage, surtout les espèces
qui ont un retrait élevé, pour limiter le risque de déformations
dues au mouvement. Des « vices de croissance » de l’arbre
peuvent aussi engendrer du bois de réaction, qui se déforme
différentiellement du bois normal dans le sens longitudinal, et
moins dans les deux autres sens, engendrant des contraintes internes (qui
peuvent intéresser certains charpentiers).
Le niveau d’humidité d’équilibre du bois est
atteint après un certain délai, à la suite des variations
d'humidité de l’air. Surtout dans le cas des bois de forte
section, les valeurs extrêmes ne seront jamais atteintes, et le
mouvement en sera moins important. Les pièces en contact avec l’humidité
intermittente doivent néanmoins être assemblées de
manière à permettre leur mouvement.
Matériau adapté aux sols difficiles
Par sa légèreté et sa souplesse, le bois est adapté
aux pentes, sols de faible portance, pergélisols, zones de sismicité.
Les affaissements sont d’une part plus faibles, d’autre part
absorbés sans conséquences visibles (fissures) par les structures
en bois. les coûts de fondations des nouvelles constructions sont
réduits, surtout sur les terrains difficiles ou en pente. Les extensions,
domaine particulier de l’architecture engendrant souvent des désordres
dûs au tassement de la nouvelle construction, sont souvent réalisées
en bois, le faible poids de la structure entraînant un tassement
moindre et donc moins de risques de fissures ou arrachements.
Dans les pays à forte sismicité, le bois est souvent préféré
pour sa capacité à absorber les chocs sismiques au lieu
de les transmettre. Au Japon, les assemblages sont à bords arrondis
pour encore plus de souplesse.
Matériau biodégradable
Le bois non protégé est naturellement bio-dégradé
par les associations d'insectes xylophages, de champignons et bactéries,
et peu à peu érodé par le vent, la sécheresse,
les ultraviolets solaires. La meilleure façon de construire pour
préserver le bois varie selon la région. En zone tempérée
le bois doit pouvoir respirer, certaines essences doivent être protégées
du contact avec la pluie ou le sol. De nombreuses essences résistent
longtemps en immersion totale (pas d'attaque de champignons), ou à
une humidité passagère (tuiles de châtaignier, cuillère
de cuisine en bois de buis). Ce sont surtout les atmosphères humides
confinées ou l'eau stagnante qui favorisent respectivement les
champignons et les bactéries, lesquelles préparent le travail
des insectes xylophages.
La pose opportune de pare-vapeur, un traitement fongicide approprié
peut ralentir le pourrissement d'une pièce de bois en contact permanent
avec l'air et l'humidité ; l'essence et la provenance du bois détermine
sa durée de vie (un bouleau français se dégradera
rapidement, là où un bouleau de Sibérie dont la croissance
a été deux fois plus lente résistera. Les piquets
de pâture en chêne ou mieux, en acacia sont très résistants,
avec un point faible : non pas la partie enterrée, mais le collet,
au ras du sol.
Les pesticides (insecticides et fongicides sont de plus en plus utilisés,
non sans risque pour la santé des utilisateurs, et pour l'environnement,
et avec des problèmes pour le recyclage du bois et de ses déchets
en construction. (les sciures ou poussières de ponçages
de certains bois traités peuvent être violemment toxiques.
Facilité de mise en œuvre
Le bois se prête à l’autoconstruction, à la
préfabrication, à l’artisanat comme à l’industrie.
Le système à ossature est très flexible, les bâtiments
en bois sont faciles à transformer et à agrandir. Les méthodes
d’assemblage sont nombreuses et s’adaptent à toutes
les situations, du simple clouage au collage très performant, en
passant par les broches, plaques, boulons, etc.
Matériau résistant au feu
Le bois résiste mieux à l’incendie que d’autres
matériaux. Lorsque les armatures du béton armé se
déforment et font basculer la structure, le bois massif ne brûle
que de 0,7 mm par minute (4,2 cm par heure) et la couche carbonisée
forme une protection pour le cœur du bois. Il ne se dilate que peu
et la structure reste stable, même si l’incendie dure longtemps.
Enfin, les statistiques montrent que le risque d’incendie n’est
pas plus élevé pour les maisons en bois que pour les maisons
« traditionnelles ». De plus les pompiers ont coutume de dire
que le bois a "l'élégance de prévenir"
avant de céder, il craque, contrairement à une ossature
métalllique, ce qui leur laisse le temps de sortir.
Matériau durable
Tant que la toiture est bien entretenue, les maisons de bois sont remarquablement
stables (facteur de durabilité), souvent plus que des maisons en
briques ou béton. Beaucoup d’habitations à colombage
datant de 1750 (notamment dans la région de Malmedy, Stavelot…),
en Belgique, sont encore habitées et en très bon état.
Certaines fermes du Pays de Herve datent de la fin du xvie siècle.
La France en possède quelques unes, notamment en Bretagne, en Normandie
et en Alsace. En Scandinavie, en Slovaquie et en Pologne, un certain nombre
d'églises en bois, sans aucune restauration importante, existent
depuis 600 ans. L'Égypte ancienne nous a donné de nombreux
meubles et une barque solaire en parfait état de conservation (environ
2500 ans). Des bateaux coulés en mer, y reposent depuis des siècles
; récemment, une barque à été découverte
dans la Somme (environ 900 ans). Leur bois se dégraderait cependant
maintenant rapidement à l'air. Les fondations en bois d'une voie
romaine subsistent encore sous une route moderne dans les Fagnes belges
(région de Malmedy). Venise survit aux assaut répétés
de la mer sur ses pieux de bois.
Aspects écologiques
Le bois est un matériau naturel, ayant consommé peu d'énergie
et dans une certaine mesure, renouvelable. S'il s'agit d'un bois indigène,
il a peu consommé d'énergie pour son transport, et ses déchets
peuvent être recyclés sur place.
L'arbre, en poussant absorbe du CO2 et libère de l'oxygène.
En zone tropicale, en mourant il subit une dégradation biologique
par les insectes, bactéries et champignons qui utilisent de l'oxygène
et libèrent une quantité égale de CO2 à celle
absorbée par l'arbre durant sa croissance. Le bilan est alors dit
« neutre » (avec au moins une exception ; la Terra preta).
En zone tempérée, l'Humus forestier (si la forêt n'est
pas détruite ou surexploitée) ou certaines tourbes accumulent
une partie de ce carbone (puits de carbone). Par contre, si l'on coupe
l'arbre à maturité et qu'on l'empêche de se dégrader
en l'utilisant dans la construction, le gaz carbonique reste stocké.
Il y a ainsi moins de CO2 dans l’atmosphère et ceci contribue
à réduire l’effet de serre.
L'utilisation du bois nécessite peu de matière et d'énergie,
et ceci dans toutes les étapes d'une construction : la fabrication
se fait naturellement, la transformation est faible, la mise en œuvre
nécessite peu de produits annexes et reste généralement
facile. La pollution des milieux physiques (air, sol, eau) est très
faible, et les déchets peuvent parfois être recyclés
dans d’autres constructions ou brûlés pour produire
de l'énergie.
La consommation d’énergie grise pour la production de bois
de construction (bois local, scié, raboté, prêt à
l’emploi) est de 300 kWh/tonne, contre 450 pour les maçonneries
traditionnelles en terre cuite, 8000 pour l’acier, 250 à
300 pour le béton ordinaire (!), et de 100 à 1000 pour la
pierre, selon le degré de finition.
Les panneaux ; Le recyclage des sous-produits du bois est une bonne chose,
mais il faut faire attention aux colles utilisées qui peuvent,
elles, être polluantes.
La présence de produits chimiques toxiques (pigments à base
de métaux lourds, siccatif à base de plomb, colles, cires,
vernis, fongicides et insecticides, peintures, etc), ou de restes de clous
et vis rend son recyclage délicat, mais pas moins que celui d'une
plaque de plâtre, dont les couches sont difficilement séparables.
Même brûlé, un élément de bois traité
dégagera moins de gaz à effet de serre et de pollution que
la seule production de chaleur pour la refonte d’un élément
d’acier.
Comfort
Les matériaux qui nous entourent ont sur nous un impact physiologique
non négligeable. Le bois naturel est très positif dans ce
domaine :
Le bois est hygroscopique. À condition de ne pas être recouvert
d'une finition filmogène, il régule en partie la production
de vapeur d'eau par les habitants. En effet, quand il y a trop d’humidité,
le bois, qui a une grande capacité hygroscopique, absorbe cet excès
pour le retransmettre à son environnement quand les circonstances
l’exigent. Ceci est très agréable car un manque d’humidité
(généré par le chauffage central) favorise les inflammations
des voies respiratoires, la présence de germes pathogènes
dans l’air, l’augmentation des charges électrostatiques...,
tandis qu’un excès d’humidité perturbe les échanges
de chaleur entre le corps et son environnement, sensibilise la cornée,
diminue la résistance électrique de la peau, ce qui augmente
le risque d’électrocution avec des appareils électriques
défectueux, etc.
Le bois naturel ne contient pas de substances nocives et n'en produit
pas en cas d'incendie. Mais certains produits de traitements, contenant
des substances nocives, sont dangereux tant pour la santé des habitants
que pour l'environnement. Les produits peuvent se dégager sous
forme de gaz dans l’atmosphère intérieure, être
délavés par la pluie et polluer les rivières, ou
être transformés en fumées dangereuses lorsqu'on le
brûle. Il convient donc d'être attentif à la nature
de ces produits.
(les poussières fines de certains bois (ex. : kambala, iroko, chêne…)
sont nocives.
Le bois est le moins radioactif de tous les matériaux de construction.
Grâce à la mise en œuvre à sec, les constructions
en bois possèdent une atmosphère saine et un pouvoir isolant
dès la fin du chantier, au contraire des procédés
de construction par voie humide, qui mettent plusieurs mois à sécher,
interdisant la mise en œuvre des finitions, produisant une atmosphère
humide, froide et désagréable.
Par contre, le bois est un piètre isolant phonique. Il ne peut
opposer de masse importante à la transmission des bruits aériens.
On corrige ce défaut en ajoutant des matériaux isolants
dans la composition de la paroi. Néanmoins, le bois absorbe les
sons et il est utilisé pour répondre aux exigences des salles
de concert.
La hausse du prix du pétrole et la crise énergétique
qui s’en est suivie ont contribué à amener chez les
gens un réflexe de calfeutrage le plus parfait possible. On emballe
les taches d’humidité, on bourre d’isolant, on arrête
l’air par des boudins sous les portes… Ces réflexes
doivent être abandonnés dans une construction en bois, dont
l’isolation est d’ailleurs souvent bonne. Le calfeutrage conduit
au confinement des bois, et engendre pourriture et champignons.
Les panneaux
La plupart des panneaux sont assemblés avec des colles qui, après
polymérisation, peuvent dégager du formaldéhyde ou
aldéhyde formique (CH<>2O). Il s’agit d’un gaz
qui, en concentration importante, peut irriter les yeux et la gorge, provoquer
des bronchites chroniques. Chez certaines personnes extrêmement
sensibles, des incommodations graves ont été signalées.
On a découvert récemment que le formaldéhyde est
l’une des principales substances s’attaquant au patrimoine
génétique humain. Il est classé comme toxique et
fortement soupçonné d’être cancérigène.
Pourtant il entre dans la composition des colles, des vernis industriels,
des produits désinfectants pour grandes surfaces (sols des hôpitaux…),
des isolants thermiques des canalisations, des isolants électriques,
des interrupteurs, et de certains plastiques. Le formaldéhyde est
aussi émis par la fumée de cigarette, les flammes des fourneaux
à gaz… Mais les principales sources d’émission
dans les constructions sont les panneaux agglomérés. Lors
d’un incendie, le taux de formaldéhyde dégagé
est très important.
Le taux d’émission d’un panneau décroît
avec le temps mais augmente dans des conditions d’humidité
et de température élevée. Il est donc conseillé
de ne pas le placer près d’une source de chaleur ou de prévoir
une finition étanche à l’air.
Les panneaux classés « E1 » ont un taux d’émission
de formaldéhyde très bas (moins de 9 à 10 mg par
100g de panneau sec). Les contreplaqués ont une émission
faible et la plupart des OSB ainsi que nombre de MDF sont E1. Il est préférable
d'utiliser ceux qui ont un agrément technique, reconnaissables
au marquage sur la face ou le côté, par exemple ATG/H.701
C E1.
> suite
|
|